Portrait de Brice Alzon, l’entrepreneur militant

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Président de la Maison Des Services A la Përsonne (MDSAP) et entrepreneur à succès, Brice Alzon se présente comme successeur de Maxime Aïach à la tête de la Fédération des services aux particuliers.

Dans le cercle très fermé des entrepreneurs à succès, certains noms viennent spontanément à l’esprit selon le secteur : tech, immobilier, santé, mobilité… Dans le milieu des services à la personne, le nom de Brice Alzon résonne tout autant.

Portrait de Brice Alzon

Diplômé de l’Essec, Brice Alzon a multiplié les aventures : de liftier à la Tour Eiffel à la Silicon Valley en passant par un début de carrière politique, un licenciement à l’américaine, ou encore une longue période de chômage en France, cet entrepreneur-né a toujours su rebondir. Date clé en 2005, où il emprunte 400€ à sa femme et crée sa première société dans les services à la personne en proposant du dépannage informatique. Une impulsion dûe à l’annonce de Jean-Louis Borloo de créer un nouveau secteur en fin 2005. Le succès a été fulgurant : De 40 000€ de chiffre d’affaires la première année, Brice Alzon comptait 8 ans plus tard, plus de 1200 salariés dans ses rangs et un CA de 40 millions d’euros !

De fortes convictions, pour bâtir un excellent parcours

« Notre société regorge de formidables opportunités de croissance et de développement ! En France, les gens ont cette envie d’entreprendre, de se prendre en main mais la forte réglementation française peut freiner les ardeurs ».

Visionnaire, Brice Alzon aime cibler les besoins et chercher des solutions. C’est ainsi par exemple qu’il se lance en 2001 depuis San José, berceau de la Sillicon Valley, dans la création d’une carte 2G pour récupération des données automobile ou encore qu’en 1996 il a l’idée à l’ESSEC d’une oreillette connectable au téléphone portable qu’Ericsson jugera à l’époque sans avenir.

De fortes valeurs entrepreneuriales

« Je suis un entrepreneur opportuniste dans le bon sens du terme ! ». Par cette déclaration, Brice Alzon donne le ton. « Être opportuniste, c’est savoir saisir des opportunités que nous offre la société, la période, un contexte… pour faire évoluer les choses. C’est être réactif au monde qui nous entoure ! ». Ainsi, quand Brice Alzon découvre le modèle de la coopérative il y voit un moyen d’aller encore plus loin pour développer l’entreprenariat en France.

En adaptant ce modèle au secteur des services à la personne, il apporte un vent nouveau sur un secteur essentiel déjà en souffrance. Il construit ainsi son réseau de service d’aide à la personne et devient le seul adhérent de la FESP, Fédération du Service au Particulier organisé en coopérative.

 « La coopérative met concrètement l’humain au cœur de l’activité. Son système permet aux entrepreneurs de bénéficier des avantages et de la sécurité d’une grande entreprise. La coopérative porte en effet l’agrément, la responsabilité légale, le juridique et le commercial tout en laissant une grande part d’indépendance à l’entrepreneur. Ce modèle permet donc à toute structure, quelle que soit sa taille, de se développer et de s’enrichir ».

C’est cette même année qu’il rachète le réseau national Coviva, qui œuvre pour le maintien des séniors à domicile, qu’il transforme en coopérative humaine et solidaire.

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